Être bienveillant envers soi-même

comment être bienveillant envers soi-même ?

La  bienveillance envers-soi-même, un sujet dont on entend de plus en plus parler. Comment l’appliquer à soi-même ? Aujourd’hui, je vous en parle à travers mon expérience vers une vie plus saine & green. Si on prenait le temps de se retourner et d’admirer notre parcours?

Se mettre en condition

Assise près d’une fenêtre, le visage baigné de lumière, les yeux légèrement plissés, accoudée sur une table, la main posée sous le menton, mon regard parcours le ciel. Fixement. Aussi, si je ne suis pas seule, il arrive qu’on me pousse du bout du coude :

«  – Hey, t’es dans tes rêves ?

– Non. Je réfléchis. ».

C’est en tenant une tasse de thé – ou de chocolat chaud je ne sais pas plus trop – que j’ai vu mon changement. Je ne suis plus la « green girl » d’il y a cinq ans, ni la lycéenne des débuts qui découvre le développement durable. J’ai grandit, mûrit et ma réflexion aussi.

Reculer de quelques pas…

La prise de conscience du chemin parcouru a été une grande étape. Je peux le dire maintenant quand je vois mon cheminement. Prendre du recul n’est pas aisé de soi-même surtout quand on a la tête dans le guidon. Et cette première prise de recul sur mon parcours d’écologirl, c’est bien mon blog qui me l’a apporté.

Discuter avec d’autres personnes qui s’intéressaient aux même initiatives écologiques fut une réelle bouffée d’air frais. Et au-delà, grâce aux différents commentaires : « Oh ! Tu fais tout ça ! », « Tu me sers de modèle », « Je vais suivre tes conseils », je me suis rendu compte de tous ce que j’avais déjà mis en place dans ma vie quotidienne. Pour moi, ces « petits gestes » n’étaient « pas grand-chose » : éteindre la lumière en sortant d’une pièce, éviter d’utiliser les sacs plastiques, réduire ma consommation de vêtements, désodoriser mon réfrigérateur avec du bicarbonate, utiliser le savon d’Alep, composter mes déchets organiques, etc.

Et pourtant, ils avaient leurs importances. Car ce qu’il faut dire c’est qu’à une certaine époque j’avais une certaine vision de la femme « écologique » que je voulais être. Notamment je voulais avoir l’attitude la plus exemplaire possible vis à vis de l’environnement. Je n’aimais pas prendre la « moins mauvaise des décisions » , je visais la meilleure.

Accepter de se tromper …

Seulement, en pensant de cette manière j’en étais arrivée à culpabiliser d’avoir acheté des meubles à Ikea au lieu d’en choisir d’occasion et de les retaper car je sais le faire. Quand je dis retaper un meuble c’est tout faire de A à Z : le poncer, fabriquer l’enduit de première couche, puis la peinture à la pomme de terre, puis le vernis. Je n’aime pas réaliser les choses à moitié.

J’ai mis 6 mois avant que ce sentiment ne parte. Cela prend énormément de temps de faire les choses soi-même, j’ai donc appris à choisir la solution qui me convient le mieux sans culpabiliser. Je fais parfois quelques rechutes mais j’me soigne en toute bienveillance !

… et s’élancer encore plus loin !

Trop souvent, nous sommes de sévères juges avec nous-mêmes. Et nous ne devrions pas. Aujourd’hui je relativise sur mon cheminement, consciente que j’ai déjà parcouru un bon bout et qu’il me reste plein de choses à découvrir. J’ai également compris qu’en dépit du fait que je veuille tendre vers le zéro déchet, ce n’est pas très grave si je continue à polluer de temps en temps avec un sachet plastique. Personne n’est parfait, et j’ai même envie de vous dire c’est tout à fait normal de polluer. La pollution a toujours existé. Alors, pour continuer dans ce chemin, arrêtons de nous auto-flageller, et concentrons-nous sur le positif.

Soyons bienveillants envers nous-même.

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